Environnement

Les Coccinelles, à la recherche des bénéfices santé

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Yannick De Kerhor

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EN ROUTE VERS LA TRANSITION
Les Coccinelles, à la recherche des bénéfices santé.
Organiser les flux économiques au service de la transition des terres et de l’agriculture, de produits naturels et d’une alimentation aux bénéfices santé accrus, d’un réaménagement du territoire et des campagnes, d’un meilleur stockage de l’eau et du carbone

Ce projet est né d’une intuition que le lien entre la nature, l’alimentation et la santé humaine doit être réinventé. Le lien rompu entre les agriculteurs et les consommateurs en majorité citadins nous a également conforté dans l’idée que l’ensemble du système agriculture-alimentation-santé ne répond plus aux attentes de la grande majorité de nos concitoyens.

Les produits alimentaires proposés ont des bénéfices santé très insuffisants voire souvent pire ils constituent un risque pour le capital santé de chacun d’entre nous dans la durée. Issus de terres appauvries par la monoculture intensive et de semences hybrides (F1), chargés d’intrants chimiques, ces produits sont ensuite transformés par un circuit industriel riche en ajout de sucres, en additifs en tout genre et parfois là où l’on s’y attend le moins en irradiations aux rayons Gamma. Un des points essentiels de ce système est de rechercher une durée limite de consommation la plus longue possible afin de permettre une exploitation maximale au niveau du transport, du stockage et des circuits de distribution. Nous, nous souhaitons au contraire remettre la recherche du bénéfice santé au coeur de l’ensemble de la chaîne alimentaire, c’est la dynamique prioritaire et les solutions existent.
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Nous constatons que la critique ne vise pas uniquement les produits alimentaires mais également le système de santé qui s’est lui aussi industrialisé, concentré sur des molécules synthétiques dont les effets collatéraux sont décriés allant parfois jusqu’à l’inefficacité thérapeutique (cas des bactéries résistantes aux antibiotiques). Ici le dépôt de brevet, protection juridique permettant de maximiser le rendement des travaux de recherche, a eu pour conséquence que l’ensemble du système de santé s’est écarté de solutions naturelles parfois très simples mais non brevetables. Sans opposer science et nature, l’existence à l’état naturel de nombreuses substances, le plus souvent sous forme d’aliments, possédant d’énormes bénéfices santé ne peut plus être à ce point ignorée, effacée de la mémoire collective. Là aussi, nous souhaitons proposer des alternatives issues de la formidable richesse de la nature et des bénéfices santé pour l’homme qu’elle propose.

Ces atteintes aux bénéfices santé ne sont qu’en faible partie résolues par l’agriculture bio et par les circuits courts. En effet la réduction des intrants chimiques et autres additifs est une première étape mais la recherche de véritables bénéfices santé nous conduit à aspirer à trouver une vrai richesse en nutriments dans les produits que nous consommons. Richesse en nutriments qui ne peut exister tant que nos produits sont issus de systèmes en monoculture qui appauvrissent les champs, les sols et la biodiversité. Pourtant des alternatives existent pour réinventer plus largement le système productif en quête d’un rapport pacifié avec la nature et de bénéfices santé accrus.
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C’est par une redécouverte de la vie de la terre dans laquelle poussent fruits, légumes, herbes et bien d’autres végétaux que tout commence; par la redécouverte des bienfaits de la biodiversité en lieu et place de champs en monoculture. Le changement n’est pas mince car c’est plus de 6000 ans avant JC que nous avons commencé à retourner la terre pour en faire des champs cultivant en monoculture des denrées agricoles stockables pendant l’hiver, le plus souvent des céréales. Déjà à l’époque, certains de nos ancêtres ont fait le choix de la durée de consommation longue au détriment des bénéfices santé accrus que leur offrait une alimentation plus diversifiée du temps des chasseurs-cueilleurs. C’est à partir de cette époque qu’en brûlant la forêt préexistante (culture sur brûlis) puis en retournant cette terre que nous avons au fur et à mesure détruit l’humus et la diversité qui s’y développe. Constatant que les terres s’appauvrissent à force d’être retournées, nous avons commencé à inventer des techniques comme la jachère sans comprendre que dans la forêt voisine la vie se régénère en permanence.